Les personnes composant un groupe de travail vivent des interactions internes qui peuvent être marquées par des phénomènes d’influence. Un groupe dont la cohésion est forte met en oeuvre des pratiques de communication propres à consolider sa pérennité et sa performance. A l’inverse, le conformisme peut nuire à son efficacité. Le comportement d’une minorité active peut renverser les positions ou les normes de la majorité. La performance d'un groupe dépend de sa cohésion et de son adhésion à un but, un projet. Le climat relationnel dans lequel évoluent les individus joue aussi une influence capitale sur la performance des individus. Le conformisme conduit l'individu à agir comme les autres membres d'un groupe, à se conformer à la position, aux normes du groupe, qui exerce une pression sur lui. Cette influence s'exerce de manière consciente ou inconsciente sur le comportement de chaque membre du groupe. Le conformisme naît du besoin de réduire l'incertitude ou de la nécessité de conforter sa position dans un groupe. L'obéissance est une soumission forcée, imposée, et non une acceptation librement consentie. Une minorité (moins de la moitié d'un groupe) est dite active lorsqu'elle expose ouvertement ses divergences au groupe et lui propose d'autres positions, d'autres normes. Son influence se manifeste par l'innovation, la créativité. Elle peut influencer une majorité en faisant preuve de visibilité, cohérence, conviction et assurance. Les techniques de communication de groupe contribuent à améliorer la performance de celui-ci et à créer un climat relationnel mieux vécu par les individus qui le composent. L’écoute active est une attitude qui traduit une volonté profonde, réellement ressentie, de créer un climat propice à l'échange. Elle s'exprime par un comportement d'accompagnement de la parole d'autrui au niveau verbal et non-verbal. Dans les organisations, l’argumentation a pour objectif de faire partager par autrui une opinion et, bien souvent, de déboucher sur une