Communication interculturelle
Introduction
Nous vivons dans un monde agité où coexistent conflits de territoire et de ressources, conflits commerciaux et conflits entre nations ou groupes déclenchés depuis des siècles. La forme la plus répandue de conflit est cependant celle du conflit interculturel. Il se caractérise par l'affrontement de deux ou plusieurs cultures ou sous-cultures. Dans le monde contemporain, les contacts sont de plus en plus fréquents, ce qui fait que des personnes de culture différente communiquent beaucoup plus facilement, au-delà des frontières géo-politiquess. Les incompréhensions et les coupures dans la communication se produisent souvent à cause des différences linguistiques et culturelles. Dans le processus de communication nous nous raccrochons souvent, consciemment ou inconsciemment, à des comportements ethnocentriques, des préjugés ou des stéréotypes qui peuvent donner lieu à des accrochages culturels. En tant que citoyens du 21ème siècle nous n'avons plus le choix de vivre ou pas dans un monde multiculturel. Chacun de nous doit savoir comment s'entendre avec des personnes issues de cultures différentes, comment résoudre les problèmes qui découlent de cette différence et même survivre dans une culture qui n'est pas identique à la leur.
C’est dans ce cadre que les nombreuses recherches sur la question du locus se sont développées. Les études sur le locus of control ont un versant intraculturel. On y apprend que les prisonniers, les minorités raciales et ethniques et plus généralement les individus de classes dominées, font une attribution externe du locus of control, alors que les étudiants en médecine, les volontaires des Peace Corps et les défenseurs des droits sociaux (civil rights participants) auraient tendance à faire des attributions internes (Schneider & Parsons, 1970, p. 131). Elles ont également un versant inter- culturel avec des comparaisons d’attributions entre groupes de nations