Communication visioconférence
Cette communication porte sur les résultats d’une enquête, commanditée par la Sous-Direction des Technologies Educatives et des Technologies de l’Information et de la Communication (SDTETIC) du Ministère de la Recherche et de la Technologie. L’objet de cette étude, menée durant 10 mois, est de dresser un bilan des usages de la visioconférence dans l’enseignement supérieur..
En 1992, l’Université nouvelle de Marne-la-Vallée a lancé les premiers cours par visioconférence avec l’Université de Reims. Depuis, d’autres universités se sont équipées de systèmes de visioconférence qu’elles utilisent dans des contextes divers : enseignement, administration, recherche. Dès lors, la question se pose de savoir si l’expérimentation de la visioconférence dans les établissements d’enseignement supérieur évolue ou non vers la banalisation des usages.
Méthodologie
L’enquête n’est pas exhaustive ; elle a été réalisé sur un échantillon comprenant 15 institutions d’enseignement supérieur, pour la plupart des universités, mais également des grandes écoles et un IUFM.
La méthode d’enquête a consisté principalement dans la réalisation d’entretiens semi-directifs et d’observations.
L’objectif de cette étude est de saisir les différentes dimensions des projets de visioconférence (partant de la décision et des objectifs jusqu’à la mise en œuvre du projet et les usages proprement dits) afin de dégager dans un deuxième temps des critères de comparaison entre ces diverses expériences.
Bref, il s’agit de présenter et de comparer les projets de visioconférence, de la phase d’élaboration, à la mise en ouvre et à l’évaluation.
Mais avant de présenter quelques résultats, il faut préciser ce qu’on entend par usages :
Je définis la notion d’ « usages » de la manière suivante : « des modes d’utilisation se manifestant avec suffisamment de récurrence, sous la forme d’habitudes