LA BELLE VIE, UNE ODE A L'EMANCIPATION ADOLESCENTE.
Article de Psychologie Magasine de décembre 2013

Synopsis : Dix années que Sylvain et Pierre se cachent avec leur père sur les routes de France, après le divorce parental et les décisions judiciaire qui ont poussé Yves à la clandestinité. Mais les enfants ont grandi et la cavale sans fin les prive des rêves et des joies de leur âges. Quand le filet se resserre et qu'il faut fuir à nouveau Pierre l'ainé disparait. Seul avec son père sur une île de Loire, Sylvain rencontre Gilda, première fille, premiers regards tendres et première étape sur le chemin de la belle vie, la sienne.
La belle vie, premier long métrage du réalisateur français Jean Denizot s'est révélé la belle surprise du festival de Venise Venice Days en remportant le Label Europea cinemas du meillerur film européen. Le jury a déclaré "Ce premier film de Jean Denizot est une vision poétique et émouvante d'une histoire réelle extraordinaire. Un père qui a élévé ses fils dans la clandestinité après la perte de leur garde, se trouve confronté à leurs premiers pas sur le chemin de l'amour, de la vie d'adulte et des premières décisions personnelles. Nous pensons que ce film pourra toucher autant les jeunes que les adultes."
Ce film d'une durée de 1 heures 33 minutes qui sortira sur les écrans en avril 2014 est inspiré de l'affaire Fortin cependant le réalisateur a pris le parti de créer sa propre histoire à partir du fait divers, celle d'un adolescent qui décide de s'émanciper. La belle vie est une histoire d'amour et d'aliénation. Jean Denizot se questionne donc sur la définition ou les définitions de la belle vie : est-ce une vie d'aventurier, une vie dans la nature ou une vie rangée et plus stable ? Le titre du film est volontairement ambigu.
Le pari de créer sa propre histoire lien entre le fait divers et sa vision des rapports humains est un pari tout à fait réussi. La belle vie raconte une histoire de société hors socicété et une vie sociale