Comparaison comme une odeur de muscle et serge
L’influence qu’avait l’Église sur les habitants du village de Fred Pellerin est nettement très marquée. On sent effectivement l’oppression qui s’exerce sur les paroissiens de Saint-Élie-de-Caxton autour des années 1920. On dénombre 474 enfants dans la famille Gélinas. L’exagération est à son comble, mais la réalité reste très évidente : il fallait vivre dans la même ligne de pensée que celle dictée par l’Église. Dans cette situation, le côté obscure des circonstances est souligné notamment à cause du fait que la mère d’Ésimésac reste enceinte de lui pendant quinze ans. Cela accentue le désespoir face aux impositions du clergé, et ne sachant que faire pour se soustraire à ces contraintes continuellement rappelées de leur part, Mme Gélinas décida de prolonger son temps de grossesse. De cette façon, le curé du village ne pourrait plus venir lui rappeler incessamment qu’il était son devoir de concevoir d’autres enfants. On dit même : «Pas le temps d’une sieste entre les contractions de l’un que le suivant donnait déjà des coups de pieds. (…) C’était en ce temps où les curés veillaient aux grains de chapelet.» (Pellerin, p.19) L’Église, visiblement présentée