Complexité de la réalité internationale
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la nécessité de comprendre comment un conflit d’une telle ampleur a pu se produire est apparue, afin d’éviter d’autres guerres. On a alors parlé de Relations Internationales en tant que notion, pour décrire la réalité internationale puis l’analyser. Plusieurs facteurs peuvent être considérés comme inhérents à la complexité du système et des relations internationales. Ces facteurs peuvent être à la fois de nouveaux acteurs (organisations internationales, lobbying), différents concepts et visions du monde, ou encore de très fortes disparités entre chaque pays.
Premièrement, le monde peut être perçu de différentes manières, ce qui a abouti à plusieurs théories des relations internationales. Parmi les principales : la théorie réaliste, accordant de l’importance à l’État et leur recherche de puissance; la théorie néo-réaliste dérivant de cette dernière; et la théorie libérale, soutenant un une notion de « pouvoir contre-pouvoir » et insistant sur le rôle de l’opinion publique dans les relations. Ces différentes approches augurent d’une complexité de la réalité internationale et développent inévitablement des notions d’ordre international, propres à chaque théorie. Par exemple, la théorie libérale, a développé la notion de « d’interdépendance complexe » suscitant elle même trois points importants la caractérisant.
Ensuite, la complexité de la réalité internationale peut s’expliquer partiellement par la structuration du monde par des organismes existants, aussi bien que non existants. En effet, l’absence d’une organisation suprême qui gouvernerait le monde provoque un sentiment d’anarchie mondiale chez certains, tandis que chez d’autres, une vision du monde jamais aussi bien organisé. Témoignant encore de la complexité de la réalité internationale, cette institution exerçant une autorité totale est utopiste, puisque des disparités existantes entre