complexité
MESSOUDI Ali ESC Master
Complexité Exercice 3
1. Penser la complexité
Penser la complexité revient à revoir sa perception du monde dans sa globalité tout en acceptant que tout ne peut trouver d’explication rationnelle. Ainsi, penser la complexité revient à accepter que plusieurs explications sont possibles et qu’il n’y a de ce fait pas une seule et unique explication rationnelle et scientifique pour répondre à chaque question existentielle. Selon Edgar Morin, penser la complexité c’est accepter qu’il y ait une interaction et un « tissu » entre tous les différents faits et phénomènes de société (politique, économique, social, démographique…). Ainsi, les problématiques rencontrées ne relèvent jamais que d’un seul facteur mais sont liées à l’ensemble des faits extérieurs. Ne pas penser la complexité nous occulte donc toute une partie du problème. Par exemple, lorsqu’on aborde le problème du réchauffement climatique, la solution la plus simple de considérablement diminuer nos émissions de gaz à effets de serre. Cependant, il faut penser à l’ensemble des externalités que ceci va introduire, dans ce cas il faut prendre en compte le facteur économique important. Ainsi, pour imager le concept, on peut dire que penser la complexité revient à prendre en compte toutes les différents facteurs afin de voir la partie immergée de l’iceberg – celle qui dépend d’autres facteurs mais qui sont liés au problème initial.
Jean-Louis Lemoine rejoint Edgar Morin dans cette notion de tissu et d’interaction entre les différents puisque selon lui, l’association d’idées et la faculté à relier les connaissances est un atout déterminant lorsqu’il s’agit de penser la complexité. De nos jours, la complexité ne se retrouve pas seulement dans la réponse aux questions existentielles de l’homme et dans la science. Elle nous entoure. Ainsi, au sein de l’entreprise, le manager doit désormais apprendre à penser et manager la complexité. En effet, face aux