II- la place de la propagande
La place de la propagande est très importante pour les états totalitaires. La propagande permet de désigner la stratégie de communication dont use un pouvoir politique pour influencer une population. La censure ne suffit alors pas, les états totalitaires décident de centrer leur monopole sur les moyens d’informations, les sports, l’éducation, les loisirs et l’art. On manipule les événements, on réécrit l’histoire pour que cela «colle» avec l’idéologie ou pour la justifier. Ces images placées le plus souvent possible devant les yeux des populations doivent devenir leurs seules références. C’est en effet par l’image en particulier que les dictateurs tentent d’imposer leurs idées. Certains écrits sont détruits ou à accès très limité. Cela est illustré par les autodafés. Les photos sont retouchées, par exemple, les visages des personnalités politiques condamnées lors des procès de Moscou sont effacés des images d’archives, leur existence même. La jeunesse devient une cible privilégiée de la propagande.
Même la presse, la radio et le cinéma sont désormais surveillés par les nazis et obligés de diffuser l’idéologie nazis. La presse, les journaux reproduisent des caricatures antisémites sont très violentes. La propagande nazie travaille à inculper aux citoyens allemands l’idée que les juifs étaient des sous-hommes et que les terres allemandes devaient en être débarrassées. De plus, les JO de Berlin de 1936 sont l’occasion d’une vaste propagande.
En URSS, tout est bon pour montrer la puissance ; durant la famine des années 1930, les statistiques de production sont truquées. Les photos où posés de grands opposants du régime vont également être truqués. Les faits sont falsifiés afin de faire de l’URSS un modèle uniquement positif. La jeunesse est endoctrinée dès son plus jeune âge. La propagande est diffusée dans la presse, à la radio, à la télévision et enfin au cinéma. La peinture officielle qui montre le réalisme soviétique est très