Comportement du consommateur: le baladeur
1) LE WALKMAN OU LE BALADEUR CASSETTE a) L’invention du Walkman
Le baladeur cassette est une invention attribuée à SONY, qui, le 1er juillet 1979, commercialise le TPS-L2 (cf. Annexe 1). Ce produit allait révolutionner le monde de la musique et marquer toute une génération.
A l’époque, les postes radiocassettes n’étaient pas portables d’où l’idée du walkman par Sony : écouter de la musique sans entraver ses mouvement : c’était le besoin numéro un auquel répondait le produit, et auquel il répond toujours. Le deuxième besoin était de ne pas gêner son entourage avec sa musique, d’où les écouteurs intégrés au baladeur. C’est le PDG du groupe, passionné de musique et de golf, Akio Morita, qui avait demandé à ses ingénieurs de travailler sur un magnétophone à cassette ultra léger muni d'un casque, afin de pouvoir jouer au golf en musique.
Rapidement, ce nouveau produit est rebaptisé « Walkman » par Sony (Walkman est une marque déposée), signifiant donc en Français que on peut utiliser le baladeur cassette tout en se déplaçant. Walkman était le terme générique à l’époque. Conçu à la base pour séduire un public jeune, (d’où sa couleur bleue, directement inspirée des jeans qui étaient à la mode à l’époque) le baladeur marque un tournant dans le design industriel de l’après guerre.
Le TPS-L2 était munie de deux prises casques, caractéristique qui a ensuite disparu dans les versions suivantes du Walkman, et d’un bouton qui avait pour but de couper momentanément le son, si quelqu’un s’adressait à vous (une sorte de bouton pause, qui cependant, n’arrêtait pas la cassette). Au bout de deux ans de commercialisation, Sony aura écoulé 150 millions de TPS-L2 vendus au prix de 100£ l’unité.
b) Un produit qui évolue.
Au fur et à mesure, le walkman s’améliore : la qualité audio de certain walkman est comparable à celle des meilleures platines cassettes. Egalement, certains walkmans étaient capables d’enregistrer