Dom Juan ou le Festin de Pierre est une comédie écrite en 1665 par Molière ou Jean Baptiste Poquelin qui est un dramaturge français du XVII siècle qui jouait pour Louis XIV. Cette pièce relate de la façon de vivre de Dom Juan, un jeune homme libertin qui accumule les conquêtes amoureuses, que ce soit les jeunes filles nobles ou leurs servantes. Mais son mode de vie va être modifié par l'une de ces conquêtes qui va appeler ses frères pour corriger Dom Juan. Dans cet extrait, Dom Juan reçoit la visite de Monsieur Dimanche, l'un de ses créanciers venu réclamer l'argent qu'il lui doit moi tout ne va pas se passer comme prévu grâce aux réactions de Dom Juan et de Monsieur Dimanche, totalement différentes l'une de l'autre.
Dans un premier temps nous verrons comment Dom Juan s'y prend pour faire partir son créancier sans avoir payé et dans un second temps nous verrons comment réagit Monsieur Dimanche face aux paroles de Dom Juan.

I_Dom Juan a/ …

Dom Juan ne laisse pas parler Monsieur Dimanche. C'est toujours lui qui prend la parole, qui engage la conversation en faisant de grandes phrases comme «Ah ! Monsieur Dimanche, approchez. Que je suis ravi de vous voir, et que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d'abord ! J'avais donné ordre qu'on ne me fît parler personne ; mais cet ordre n'est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi.».
Ensuite, il le flatte et n'arrête pas de lui demander des nouvelles de sa famille, lui demande si ils sont en bonne santé («comment va madame Dimanche, votre épouse ?» «et votre petite fille Claudine, comment se porte-t-elle ?») pour lui sembler gentil et concerné et n'arrête pas de lui dire «Je suis tout à vous».

B/
Demander des nouvelles de la famille de Monsieur Dimanche peut parraitre gentil mais il ne le fait que dans un seul but : détourner l'attention de celui de son objectif premier, c'est à dire venir chercher l'argent que Dom Juan lui doit.
Dom Juan insiste