Comprendre la crise grecque en 7 questions

1. Comment la Grèce en est-elle arrivait la ?
Il faut savoir que la Grèce n’est pas le seul endetté et se n’est pas non plus le plus endetté. La question est dans les causes de l’endettement et la capacité à rembourser (faculté et facilité). Dans les années 2000, la Grèce était l’un des pays avec le plus fort taux de croissance européen (4% par an), double des pays forts comme l’Allemagne. Avec le choc des subprimes des défauts vont apparaitre qui vont inquiéter les marchés : * Essentiel de l’activité lié au tourisme et à l’immobilier, secteur peut exportateurs et sensible à la conjoncture. Ils vont être touchés par la crise. * Le secteur public grecque est pléthorique et peut efficace, 1 salarié sur 4 travail dans la fonction publique. * On sait aujourd’hui que 25 % de l’économique grecque est grise, c’est-à-dire non déclarée = corruption, clientélisme. On a une situation qui va nourrir la dette publique alors que les recettes ne suivent pas.
Une partie de la dette grecque provient de l’endettement mais une partie vient aussi du manque a gagner de l’Etat. Le gouvernement actuel multiplie les taxes pour rattraper cela.

2. Les enjeux pour les banques créancières ?
Pourquoi il y a un enjeu par les banques créancières ?
Le problème est que l’endettement des grecques est un endettement souverain, d’Etat. Il est essentiellement réalisé auprès des banques françaises et allemandes. La moitié de la dette, est due à ces banques (françaises et allemandes). Or, un des risques du défaut de paiement c’est la décote, c’est-à-dire que les dettes seront remboursées mais avec une diminution du remboursement de 30 à 50%. La question est donc : Comment ces banques peuvent-elles encaisser ce choc et comment ?
Cela a deux conséquences : * Ont-elles la capitalisation pour résister ? * Cette fragilisation de leur bilan ne va pas entrainer une dégradation de votre note ? cela ne va –t-il pas rendre plus