Historique À la fin des années 1950, le continent africain se réveille. Passant de l'ère des dominations impériales à l'ère de l'indépendance, les nouveaux pays africains, tout comme ceux issus du Proche et Moyen-Orient et de l'Asie, changent considérablement le visage des Nations Unies. Les nouveaux joueurs amènent avec eux de nouveaux enjeux. Pour avoir plus d'impact en matière d'aide au développement, la Communauté internationale, par le biais du Conseil économique et social (ECOSOC), crée des commissions dites régionales. C'est ainsi qu'en 1958, la Commission économique pour l'Afrique (CÉA) voit le jour. Il s'agit de l'une des 5 commissions régionales mises en place sous l'égide de l'ECOSOC. Conséquemment, la CÉA relève directement de l'ONU. Comme son nom l'indique, cette commission opère en sol africain. Son siège se trouve en l'Éthiopie, dans sa capitale Addis-Abeba. La Commission économique pour l'Afrique a pour mandat de « relever les défis auxquels les 53 États Membres sont confrontés en matière de développement économique et social »1. Ainsi, la promotion de la bonne gouvernance, la mise en place de réformes économiques, la lutte contre le VIH/SIDA, la promotion du commerce équitable, l'intégration régionale, la prévention des crises et l'éradication de la pauvreté sont quelques exemples de luttes menées par les membres de la CÉA pour atteindre cet objectif. Partie intégrée de l'Organisation des Nations Unies, la Commission économique pour l'Afrique dispose d'une tribune de choix pour encourager la coopération entre membres de la communauté internationale pour le développement de l'Afrique. Pour appuyer les États Membres dans leur développement, la CÉA se fixe plusieurs objectifs. Mentionnons: Consolidation des partenariats
La CÉA joue le rôle de « rassembleur » des dirigeants, chefs d'État et hauts fonctionnaires africains, dans le but d'obtenir des consensus au sujet de perspectives de développement pour l'Afrique. Ainsi, sont