Compte rendu histoire
(P. Boschetti. Les Suisses et les nazis, le rapport Bergier pour tous)
Chapitre 1 :
C’est un livre écrit par Pietro Boschetti en 2004 suite au rapport fait par l’historien suisse Jean-François Bergier et paru en 2001, sur la situation de la Suisse après la première guerre mondiale et pendant la deuxième guerre mondiale. On ne peut pas considérer ce livre comme une source car il n’a pas été écrit durant la période étudiée. Le premier chapitre aborde le sujet des réfugiés venus en Suisse pendant l’entre-deux-guerres et la deuxième guerre mondiale et comment la Suisse a agit face à cette situation.
Suite à la première guerre mondiale ainsi qu’à la montée du communisme, la Suisse devient méfiante envers les étrangers et a peur d’une arrivée massive d’étrangers. Pour y faire face la « police fédérale des étrangers » est créée pour lutter contre l’immigration en 1917. De plus, l’antisémitisme règne dans le pays. La Suisse devient particulièrement sévère contre les Juifs et leur limite l’accès à la nationalité suisse. A ce moment-là, il n’y a pas encore de loi sur l’asile, le conseil fédéral décide d’accorder la nationalité suisse à certaines personnes qui vont être considérées comme réfugiés politiques. La Suisse se dit un pays de transit où les réfugiés doivent préparer leur immigration mais un problème de directives va apparaître car certains cantons sont plus sensibles au sort des réfugiés que d’autres limitant beaucoup plus l’accès à l’asile en Suisse. Plus tard, face à la montée de l’extrême droite en Allemagne et de la discrimination envers les Juifs, la Suisse va renforcer ses frontières en obligeant les réfugiés à être en possession d’un visa. Les réfugiés sans visa et les juifs sont irrévocablement refoulés. Devant l’afflux massif de réfugiés Juifs, la Suisse est obligée de prendre une décision pour régler la situation délicate devant laquelle elle se trouve. Elle veut instaurer le « J » sur les passeports mais la Légation suisse à Berlin va