Introduction

Les organismes vivants, espèces végétales et animales, sont étroitement associés à leur environnement. Pour vivre ou survivre, la plupart de ces espèces ont besoin d’un milieu naturel équilibré où les conditions sont favorables pour assurer leurs fonctions vitales.
Dans plusieurs cas, on rencontre des milieux qui présentent un déficit ou surplus de ressources naturelles vitales ces milieux sont considérés comme des milieux extrêmes.
Les milieux extrêmes, présentent plusieurs conditions physico-chimiques difficiles, qui influent la biodiversité d’où elle sera très limitée.
Les conditions extrêmes peuvent être des conditions de températures, de pressions, d'acidités, de radioactivités, de sécheresses, etc. ou la conjonction de tout ou partie de ces facteurs.
Face à cette situation, peu d’espèces sont capables de résister à de telles conditions.
Ces organismes développent deux grands types de stratégies : se protéger de l’environnement extrême ou s’y adapter.
Parmi les différents milieux extrêmes, on cite les milieux froids. A ce propos, le manchot royale s’avère être un excellent modèle d’adaptation au froid.

.

Synthèse bibliographique :
I) Adaptation
Aux vues des différentes définitions que l’on peut trouver pour le terme « adaptation », ce concept reste encore aujourd’hui délicat à définir dont il englobe trois principaux termes :
Acclimation : pour décrire les adaptations d’un organisme en réponse à des changements climatiques naturels (Willmer et al., 2000 ; IUPS Thermal Commission, 2001 ; Wilson et Franklin, 2002).
Acclimatization : l’ensemble des modifications d’un organisme visant à réduire les contraintes physiologiques imposées par un stress environnemental (Glossary ANNEE)
Adaptation :

Figure 1 : Les différents formes d’adaptation

II) Milieux froid
1 / Concept et influence : Le milieux froid est considéré comme un milieu extrême , vue qu’il