Compte rendu trente arpent
Compte rendu du roman « Trente Arpents » Février 2010
Le roman “Trente Arpents” de Ringuet est communément qualifié comme étant un roman du terroir, la tradition voulant que l’homme soit relié à sa terre de façon ancestrale. Depuis des générations, la terre est cultivée de tout son être et l’homme, qui en est son cultivateur, prend soin de celle-ci dans toute sa splendeur. Dans le roman, nous prétendons que le héros est l’homme qui exploite cette terre car, il en parle du début à la fin.
«On va commencer betôt les guérets, m’sieu Branchaud. Mon oncle m’a dit comme ça en partant : “ y faudra labourer le champ en bas de la côte, demain ”» (Ringuet, 1938, p.7)
Bien que se soit un roman du terroir, j’ai pensé qu’il appartenait aussi à un genre que l’on appelle l’agriculturalisme. Ce genre est caractérisé par plusieurs points qui nous ont été enseignés. Par exemple, le héro de ce roman est un cultivateur, il ne peut y avoir de doute. Dans ces années là, il y avait des coutumes et des mœurs qui ne changeaient point. L’homme était amoureux de sa terre, il la labourait, la moissonnait et la fécondait, tandis que la femme ne s’occupait que d’agrandir la famille et de s’occuper de la maisonnée. Voici ce qu’était la vision romantique du terroir.
« Et cela suivant l’ordre établi depuis les millénaires, depuis que l’homme, abdiquant la liberté que lui permettait une vie de chasse et de pêche, a accepté le joug des saisons et soumis sa vie au rythme annuel de la terre à laquelle il est désormais accouplé. La vie passait à la terre à l’homme, de l’homme à la femme, et de la femme à l’enfant qui était le terme temporaire. » (Ringuet, 1938, p.48)
Durant la lecture du roman, j’ai observé la bataille perpétuelle entre le bien et le mal. Ce que nous entendons par le bien est la campagne, la ferme, l’héritage générationnelle, le passé et Dieu. Le mal quant à lui est représenté par la