Compte rendu
Dans les années 1960, les campagnes ont subis des changements en France pour pouvoir se moderniser et même s’industrialiser. L'économique et le social ont été bouleversés, mais l'agriculture a également évolué. Cette dernière est étroitement liée à l'espace rural. L'agriculture est déstabilisée, ses relations avec son environnement sont détruites et le paysage se transforme.
Les agricultures régionales se spécialisent : élevage dans l'ouest, maraîchage dans le sud et céréaliculture dans le centre. Ces spécialisations se font selon la demande et l'implantation des industries de transformation, mais ne respectent plus le paysage qui est transformé. L'économie, et plus particulièrement la recherche de profit, pèse sur l'activité. Le rendement doit être de plus en plus important, c'est pourquoi l'élevage se fait plus intensivement et hors-sol. L'évolution de ce type d'agriculture est freiné par la prise de conscience de la dégradation de l'environnement, par l'importance de subvenir aux besoins familiaux et par les très grands producteurs qui monopolisent le capital et défient la concurrence. Les régions sont implantées dans le système mondial. Les exportations de produits sont essentielles pour la subsistance des espaces agricoles à l'échelle locale. L'alimentation des animaux se fait par des importations de produits à moindre prix. Mis-à-part le faible prix, il ne serait pas possible de nourrir les animaux qu'avec la production régionale, car elle est insuffisante.
Les agriculteurs vendent leur production via les marchés locaux ou par des opérations de vente à la ferme. Mais l'arrivée des grandes firmes agroalimentaires et des coopératives agricoles ont permis aux agriculteurs de vendre leurs productions sur un marché plus grand. L'agriculteur s'occupe de l'espace régional, tandis que les firmes sont nationales voire internationales. Les agriculteurs se regroupaient