Compte rendu
Introduction :
Le terme « art » désigne un ensemble de procédés servant à produire un certain résultat. Chez les grecs et les Romaines, toutes activités manuelles étaient associées aux esclaves, à qui elles étaient confiées. C’est de là qu’est nait la distinction entre les « arts mécaniques » qui visent l’utile et les « arts libéraux » arts des hommes libres.
1) Peut-on définir le beau ?
A) La finalité sans fin de l’œuvre d’art.
La finalité première de l’œuvre d’art est la production d’un sentiment esthétique qui touche mes cinq sens et ma sensibilité. La première fonction de l’art est évidemment de produire de la beauté, puisque c’est sa définition. Le beau renvoie à la valeur à laquelle renvoie le jugement esthétique. La beauté est une finalité sans fin, car elle n’a pas d’autre but qu’elle-même. Elle est gratuite et infiniment libre. C’est ce qui correspond à la perfection en son genre, qui obéit à certaines formes d’équilibre ou d’harmonie. Une œuvre est jugée belle, par l’artiste mais aussi par les amateurs. Il a pourtant toujours été difficile de définir le beau car celui-ci relève du goût, donc d’un sentiment apparemment subjectif, et lié aux cultures d’origine des artistes et du public. Une œuvre peut être jugée belle par quelqu’un, et peut être jugée laide par quelqu’un d’autre. Le jugement esthétique est propre à nous-même.
B) Les bases de l’esthétique.
L’esthétique, est une discipline qui réfléchit sur l’art. Cela nous permet de nous questionner : qu’est-ce que le beau ? Cela revient à se demander s’il y a un critère, un instrument d’exploration du beau. Au XVIIIème siècle, Kant fait naître les bases de l’esthétique moderne, dans son œuvre Critique de la faculté de juger, au chapitre Analytique du beau, de 1790. Il distingue trois jugements : l’agréable, le bon et le beau. L’agréable est le jugement que l’individu porte sur une réalisation qui lui procure du plaisir mais un plaisir