Pièce de Théâtre Deux maîtres, Théollande des Pays Bas et Marinette Lepan et leur valet nommés Pinpin et Rachid se rencontrèrent lors d’un croisement d’une rue fréquentée de Paris. Nous allons assister à une altercation digne des plus grandes sornettes du Haut-Paris, là où le droit et l’honneur ne se fait sentir nulle-part. Les deux vinaigrettes s’entrechoquèrent.
Marinette : Halte valet, un charlatan nous bouche le passage !
Pinpin : Oui maître !
Théollande : Tartuffe ! Que dites-vous barbons ! Si d’aventure vous ne le saviez , c’est vous qui nous bouchez le passage !
Rachid : Nous étions engagés avant !
Marinette : De quel droit votre valet me parle sur ce ton ? Un être si inferieur ne peut m’adresser de tel paroles !
Théollande : Oui mais le changement, c’est maintenant !
Pinpin : Que nini ! Espèce de pingre ! Vous n’avez nullement le droit de me passer devant !
Rachid : Encore votre prétention d’être prioritaire grâce à votre formidable souche nationale !
Pinpin : Et vous, votre audace n’a d’égale que par vos capacités à être français !
Marinette : Allez donc voir chez les bouchers, celui-ci va vous expliquez ce que c’est de se faire broyer par un droitier.
Théollande : La main gauchère n’a pas cette grossièreté mais plus de légèreté, sans distinguer les individus par rapport à leur taux de mélanine, mais par leur grandeur d’esprit. La France n’a pas besoin de blonds aux yeux bleus mais de personnes aux principes et aux actes sociaux ! En entendant cette conversation des plus agitées, l’avocat Deihaiska Droitobute voulut se mêler de cette affaire. Il décida donc de les rejoindre.
Deihaiska : Halte là, je me présente Deihaiska Droitobute, j’irais donc droit au but ! Pourquoi cette querelle? Conter moi vos problèmes.
Marinette : Cette homme que vous voyez ici même s’est retrouvé en face de moi, et à refuser de me faire passer la première !
Rachid : Si je ne peux me permettre monsieur l’avocat, mon maître n’est pas en tort et je peux bien