Conclusion « Le pont Mirabeau » .

A travers son poème « Le pont Mirabeau » empreint d'un lyrisme élégiaque, Guillaume Apollinaire a su mettre en avant sa forme particulière. Celle d'une chanson qui alterne couplets et refrains mais aussi dont la musicalité est également marquée par des rimes et rythmes complexes, une absence de ponctuation et des enjambements. Dans lequel il a fait une plainte amoureuse par l'expression de ces sentiments personnels très contrastés dont la joie, la peine et l'espérance. Le poète a évoqué la fin d'un amour, commençant par la mise en place du passé d'un couple qui fut heureux dans le premier quatrain qui mentionne un temps révolu cité à l'imparfait. On s'est aperçut que le poète à voulut dans le deuxième quatrain garder cet amour vivant et que pour cela il utilise alors l'impératif. Malgré l'effort du poète, il décide de terminer le poème sur un constat malheureux : « L'amour s'en va » et fuit comme l'eau qui s'écoule. Ce poème fut aussi marqué par la fuite du temps qui semblait inexorable. Le poète trace le temps qui file à tout allure en se faisant sujet de nombreux verbes d'actions tant dis que son champ lexical est très présent. Il anime aussi le poème par un triple comparaison, celle du temps, de l'eau et de l'amour, tout en sachant que tous trois sont destinés à « passer ». A l'image du pont représentant la stabilité, la poète y semble figé dans sa solitude puisque les refrains marquent cette étonnante inversion des rapports entre l'homme et le temps. Apollinaire a su à travers son poème lyrique élégiaque dégagé ses sentiments passés en mettant l'accent sur les temps des faits. Il réussit à ralentir l'action. Quelle effet ce ralentissement de temps produit-il sur le lecteur