conclusion ecjs
La société française a subit plusieurs mutations depuis 1945. Notamment le 20 avril 1945 où elles exercent pour la première fois le droit de vote qu'elles ont obtenuent en avril 1944. En 50-60, elles investissent le marché du travail malgrè les discriminations salariales.
Dans les années 60-70, le renouveau du féminisme se manifeste ; l'émergence du mouvement féministe à la fin des années soixante marque très nettement la naissance de nouvelles pratiques : en raison de la passivité des autorités politiques et sociales, les féministes mettent sur pied leurs propres organismes, pour assister les femmes battues ou pour promouvoir la contraception. Ces nouvelles formes de mobilisation aboutissent à la levée des derniers obstacles juridiques, à l'égalité entre les sexes ainsi qu'à la légalisation de l'avortement.
Il faut attendre la fin des années soixante-dix pour voir disparaître les dernières discriminations d'ordre juridique, alors même que l'égalité reste encore largement fictive dans de nombreux domaines.
Le combat pour le droit à l'avortement, dont la pratique est sévèrement réprimée depuis une loi de 1920, est fortement médiatisé au début des années 1970. A la suite de débats houleux, l'avortement est finalement légalisé par l'Assemblée nationale, le 20 décembre 1975 , pour une période probatoire de cinq ans, terme au bout duquel il sera définitivement autorisé, en 1979. Ces différents projets, loin de faire l'unanimité, y compris chez les politiciens, suscitent toujours des polémiques, en raison de l'apparition de groupes anti-IVG qui, par la violence, tentent d'empêcher l'application de la loi.
L'avortement est une mutation politique qui montre l'évolution de la société à l'echelle de l'égalité homme-femme mais surtout à la liberté de celles-ci.