Conflits armés et protection de l'environnement en afrique centrale
Quelle désolation! L’attachement au pouvoir et aux ressources sont les premiers éléments qui contribuent à la destruction irréversible de notre environnement. L’Homme exprime toujours sa nature égoïste à vouloir posséder, ou maintenir le pouvoir et les richesses à tous les prix, c’est sans doute cette course effrénée vers les ressources et le pouvoir qui justifie la plus part, sinon presque tous les conflits actuels dans le monde. Conflits menés sans foi ni loi, juste guidés par un intérêt égoïste et individuel, au mépris des conséquences tant humaines qu’environnementales qui affectent non seulement ceux qui les ont occasionnés, mais aussi et surtout le reste du monde.
Les préoccupations sur les conséquences environnementales de la guerre ont probablement vu le jour après que les premières bombes atomiques aient été larguées sur Hiroshima et Nagasaki à la fin de la deuxième guerre mondiale, lorsque personne ne connaissait la durée de la contamination radioactive ni les mesures à prendre. Au cours de la guerre froide, les effets d’une confrontation nucléaire totale sur l’environnement devinrent une question de prévision et de spéculation, illustrée par le concept « d’hiver nucléaire » . Les armes nucléaires n’ont pas été les seules à instiller ces peurs, il y’a aussi eu l’utilisation de l’Agent jaune et de l’Agent orange en tant que défoliants lors de la guerre du Vietnam qui a entraîné un débat intensif sur les effets écologiques de ces produits chimiques et a révélé le problème dans toute son ampleur. Des tentatives visant à examiner et à documenter systématiquement les conséquences environnementales des guerres ont ensuite vu le jour. Des études sur les nombreuses guerres qui ont ravagé plusieurs régions du monde dans les années 1990 ont été réalisées sur instigation d’organisations internationales telles que le programme des Nations Unies pour l’Environnement.
La relation entre l’environnement et les conflits armés revêt