Conflits crs
Très sollicités lors des conflits sociaux ou lors d'événements publics, comme les matches de football, les CRS sont furieux de faire les frais des réductions budgétaires, alors que la lutte contre la délinquance est considérée comme une des priorités du gouvernement. Ce mouvement a été provoqué par les mesures annoncées par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux concernant les CRS, notamment la fermeture de deux compagnies à Lyon et à Marseille. Il est alors intéressant de se pencher plus précisément sur la contradiction que présente ce mouvement social : En quoi la réduction des comptes publics va à l’encontre de l’un des objectifs majoritaire de la campagne de Nicolas Sarkozy pour les présidentielles de 2012 : la sécurité publique ?
I. Manifestations et déroulement
a) Manifestations
Les compagnies de CRS ont une fonction régalienne (c'est-à-dire une fonction au cœur de l’état) ce qui explique qu’elles aient peu de moyens de pressions contre l’état. Cependant, elles ont le droit de se regrouper en syndicats (que depuis un siècle !). Les compagnies républicaines de sécurité (CRS) ne disposant pas du droit de grève, elles manifestent donc leurs craintes de voir plusieurs de leurs unités dissoutes, en multipliant arrêts-maladie collectifs, grève de la faim et notamment grève du zèle c'est-à-dire qu’elles ne remplissent pas totalement leurs fonctions (pas de verbalisations, contrôle de manière formel, mauvaise volonté).
En effet : * La compagnie de CRS de Marseille, menacée de fermeture, a décidé en assemblée générale d'entamer une «grève de la faim». * La quasi totalité des effectifs de la compagnie de CRS 58 de Perpignan qui devaient assurer la sécurité du match Arles-PSG se sont fait porter malades. * Entre 70% et 80% d'arrêts maladie ont été enregistrés mercredi matin dans une compagnie de CRS de la banlieue lyonnaise.
D’autre part, en guise de solidarité avec leurs collègues menacés, les cinq compagnies