PAR
Valentin KABAMBI BUKASA, assistant à l’ISTM MBUJIMAYI
Jean Christophe BUKASA TSHILONDA, chef de travaux à l’ISTM MBUJIMAYI
Pierre NZEMBU KABUASA, assistant à l’ISTM MBUJIMAYI

1. INTRODUCTION
Le système libéral (le capitalisme) est à la base de la création des unités de production (entreprises industrielles) de toutes les formes et de toutes les tailles. Ces unités de production ne peuvent fonctionner sans une main d’œuvre. Cette dernière est constituée de travailleurs de toutes catégories : du manœuvre au cadre de commandement qui tissent des relations aussi bien verticales qu’horizontales (les travailleurs et l’employeur, les travailleurs entre eux). Il va sans dire que ces relations ne vont pas sans heurts, sans conflits. Le conflit est inhérent là où un groupe de personnes se forme.
En effet, toutes les structures : familiales, ecclésiales, Etatiques sont marquées par les conflits du fait des particularités des personnes qui en constituent. Beaucoup d’études ont déjà été menées sur les conflits et surtout dans les milieux du travail entre autres :
Celle de Léon de Saint Moulin (2008) qui affirmait que « les conflits auxquels les Kinois interrogés se référent sont essentiellement de deux ordres : politique et familial. Les problèmes qui sont dominants dans les tribunaux de paix, peuvent avoir été partiellement classés dans les conflits de famille. Et la technique de résolution des conflits préférée par les interrogés était le dialogue.
MBIKAYI LUKUSA, (2004-2005) montre pour sa part que le conflit interpersonnel est le plus rencontré dans le milieu infirmier de l’hôpital DIPUMBA à 53,3%. La collaboration était évoquée à 100%comme technique de résolution des conflits.
Eu égard à ce qui précède et du fait de la permanence du conflit dans les entreprises, nous nous sommes décidé de mener une étude sur l’efficacité des techniques managériales de gestion des conflits du travail dans une entreprise