Connaissance de soi maçonnique

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Connaissance de soi :

L’expression « connaissance de soi » paraît, à première vue contradictoire. En effet, pour beaucoup de personnes, la question ne se pose pas : on EST soi-même, donc on se connaît, le but de la vie peut être d’apprendre des choses mais pas d’apprendre des choses sur soi-même.
Sommes-nous une sorte de « réservoir » où l’on peut mettre des choses puis les enlever ou tout ce qui rentre par nos cinq sens est-il prisonnier à jamais dans notre forteresse, notre être est-il « impressionné » au sens photographique du terme à tout jamais par ces mille petits détails de la vie courante ?
Et si c’est le cas, que veut dire une connaissance de soi ? qu’est-ce qu’un soi alors que les sensations continuent de s’amonceler telles des vagues incessantes qui charrient le limon sur une plage ?

Pour la FM, la vérité est à chercher mais elle est inatteignable directement, c’est le pourquoi du symbolisme. Le cabinet de réflexion est le lieu par excellence de la recherche de soi. Tout dedans y rappelle la mort : le crâne, la formule VITRIOL (acide sulfurique pour le commun), le testament, couleur noire des murs, les métaux que l’on laisse comme si on entrait dans la tombe. Alors 1 heure pour coucher sur papier qui on est ! Mais un peu plus tard, on s’aperçoit qu’on a couché qui on était. L’initiation est passé par là (mais elle repassera par là le temps qu’il nous reste à vivre) et avec elle la foultitude de symboles qui sont censés nous aider à nous connaître.
Avec lesquels de nos cinq sens sommes-nous en prise lors de l’initiation ?

-la vue évidemment avec « le livre d’images » que représente le temple : pavé mosaïque, delta rayonnant, les colonnes, le plafond constellé d’étoiles, les divers instruments…
-l’ouïe : batterie d’allégresse, coups frappés à la porte, cliquetis d’épées, acclamations
-toucher : attouchement, accompagnement par le maître des cérémonies, baiser fraternel
-odorat et goût : coupe amère.

Si la vue est le sens le plus mis en

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