conso menages 2
1. Comment calcule-t-on l’élasticité-revenu d’une consommation ? Sur quoi l’élasticité nous renseigne-t-elle ? (3 points)
2. Qu’énonce la première loi d’Engel ? (2 points)
3. Distinguez niveau de vie et mode de vie. (2 points)
Deuxième travail : commentaire et analyse d’un document
La progression générale du niveau de vie a entraîné une hausse continue de la consommation, en moyenne de 3 % par an depuis 1970, mais avec de fortes variations selon les années et des modifications importantes des habitudes. L'équipement des ménages s'est considérablement amélioré. Plus de 75 % possèdent désormais au moins une voiture et 85 % disposent simultanément d'un téléviseur, d'un réfrigérateur, d'un lave-linge et du téléphone ; 12 % possèdent un ordinateur personnel.
Les ménages consacrent une part de plus en plus faible de leurs ressources à l'alimentation et l'habillement. L'alimentation ne représente plus que 18,5 % des dépenses en 1994, contre 36 % en 1960. D'autres postes ont nettement augmenté : le logement, les transports, les loisirs et la santé.
Soutenue par des campagnes publicitaires et des soucis esthétiques, la consommation se porte de plus en plus vers des produits diététiques et de qualité : la consommation totale de vin a été divisée par deux depuis la décennie cinquante, alors que celle des vins de qualité a doublé. Les produits laitiers allégés ont fait une percée importante. L'extension du travail féminin a par ailleurs conduit à la confection de repas rapides, donnant souvent la priorité à des menus simples composés de surgelés et de conserves.
Cependant, le français accorde toujours une grande attention à la gastronomie, comme en témoignent le succès des bonnes tables, la multiplication des revues spécialisées et la popularité des grands chefs. L'art culinaire reste profondément ancré dans les traditions et constitue l'un des attraits majeurs du pays.
Source