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La consommation est l’emploi d’un bien ou d’un service en vue soit de sa transformation dans la production (consommation dite «intermédiaire»), soit de la satisfaction d’un besoin (consommation « finale ») impliquant la destruction immédiate (par exemple: les consommations alimentaires) ou progressive (par exemple: la consommation d’un équipement électroménager) du bien ou du service.
Pour la comptabilité nationale française, la consommation effective est mesurée par les dépenses des ménages et celles des administrations publiques en faveur des ménages.
La consommation de capital fixe, synonyme d’amortissement économique, mesure la perte de valeur subie par les biens d’équipement durables utilisés dans le processus de production, ainsi que la fraction des ressources qui équilibre cette perte de valeur (cf. calcul de l’amortissement fiscal).
La théorie microéconomique néoclassique confond la consommation et la demande, identifiant ainsi la destruction d’un bien avec une intention d’achat qui dépend du prix.
Toutes les études de marché confirment en tout cas que la consommation d’un bien dépend notamment non seulement du prix du produit, mais surtout des caractéristiques du consommateur (âge, revenu, sexe, lieu d’habitation, religion, etc.).
La fonction macroéconomique de la consommation établie par Keynes donne une relation de proportionnalité décroissante entre la consommation des ménages et le revenu national : ainsi la consommation augmenterait-elle avec le revenu national (99 % des ménages français disposent aujourd’hui d’un réfrigérateur, contre 17% en 1957), mais à un taux plus faible.
Les analyses empiriques (basées sur l’expérience) macroéconomiques n’ont cependant pas confirmé la loi de Keynes, différentes explications complémentaires ayant été fournies par d’autres économistes (par exemple: les «effets de revenus permanents» de Milton