L’investissement est un des moteurs de la croissance et est au cœur de la stratégie des entreprises et donc des économies. Depuis la fin des années 1970, les gouvernements mènent des politiques économiques favorables aux entreprises, et on assiste au grand retour des idées libérales : « Les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain qui sont les emplois d’après-demain » (théorème de Schmidt). L’investissement se situerait donc au cœur de la croissance économique. La consommation quant à elle, est, avec l’épargne, une variable économique clef. Aussi, si l’on considère que l’une est, économiquement, le contraire de l’autre, l’arbitrage entre les deux devient délicat. Une question se pose alors ; celle du niveau d’épargne qui permettrait, au niveau macroéconomique, de réaliser un optimum. Les économistes ont eu recours à des fonctions économiques pour analyser plus précisément les comportements en matière d’épargne et de consommation. L'investissement est l'opération qui vise soit à maintenir, soit à accroître le stock de capital d'un agent économique. Nous nous intéresserons principalement dans cet exposé à l’investissement productif, c’est-à-dire l’investissement des entreprises. Nous verrons au cours de notre réflexion les différentes analyses qui ont été faites de la consommation, de l’épargne et de l’investissement, les principaux déterminants de ces variables économiques et les liens qui existent entre ces dernières. Faut-il alors relancer la consommation au risque d’entraver l’investissement par défaut d’épargne, ou doit-on encourager l’épargne pour favoriser les perspectives de croissance et le financement des dépenses futures ?
Consommation et épargne
La consommation assure des débouchés aux entreprises et les incitent à investir pour répondre à une éventuelle hausse de la demande. Cependant, l’épargne est également une variable clé ; elle permet de financer l’investissement des entreprises, qui peut résulter de la volonté