Être une fine mouche

A : Je vous regarde mes petits coquelicots et vous m’avez tout l’air d’être des fines mouches!
B : Ah oui, tu trouves qu’ils ont l’air rusés et intelligents toi??
A : Ben là… Il y a les Matheuses qui calculent plus vite que leur ombre, il y a les Françaises qui lisent une page du dictionnaire chaque soir avant de dormir… et il y a les autres, ceux qui parlent de gauche, de droite, d’OGM, d’empreinte écologique, de politique, de guerre… et de plein d’autres concepts abstraits qu’on comprend pas.. Ceux d’univers social là!
B : Ok, sauf qu’ils ne sont sûrement pas aussi fins que Gustave, la mouche.
A : T’as bien raison! On devrait d’ailleurs leur raconter l’histoire qui a fait naître l’expression être une fine mouche, l’histoire de Gustave.
B : Bonne idée!
____________________________________________________________________A : Il était une fois, dans un village situé au creux de la vallée des P’tits bonheurs qu’on nommait Moucheville, une adorable mouche qui s’appelait Gustave. Gustave était un petit être jouflu…
B : (Parce qu’il mangeait BEAUCOUP trop de miel que lui apportait son amie Cassiopée l’abeille)
A : maladroit…
B : (ce qui faisait son charme)
A : ricaneux
B : (son rire résonnait jusqu’à l’autre bout de la vallée des p’tits bonheurs)
A : et serviable comme personne d’autre ne l’était
B : (probablement même encore plus que mère-mouche Thérésa)
A : Gustave était le facteur de Moucheville. Chaque matin, il quittait son petit nid douillet
B : (sa maison en forme de champignon)
A : Pour aller distribuer le courrier des villageois. C’était Hermione la cigogne qui venait lui apporter les lettres provenant, pour la plupart, du petit village voisin.
B : Comme l’INSECNET n’était toujours pas arrivé dans la vallée des p’tits bonheurs..
A : (Contrée perdu dans le fin fond de la forêt des mal-aimés)
B : :.. les habitants devaient communiquer de la façon la plus simple qui soit, c’est-à-dire par courrier traditionnel.
A : Un