QUI A TUE JOHN DUPRAY ?

Dans la nuit du 22 mai 2004, à Troyes, petite ville de l'Aube, en Champagne, tout était calme. De petits criquets se faisaient entendre ainsi que quelques freinages urgents de voitures. Au centre de Troyes se trouvait la rue "Vin Blanc", une cinquantaine de maisons bordaient cette rue. Parmi elles, il y avait une immense maison de 500 m2. Un jardin l'entourait et une terrasse se trouvait à côté de la demeure. La bâtisse appartenait à Madame Dupray. Cette femme riche et âgée de 82 ans avait été ministre de la santé.
Cette dernière entra dans sa maison. Le salon était la plus grande pièce. Il était composé d'un canapé, d'un tapis japonais, d'un téléviseur grand écran, d'une table en bois massif et d'une cheminée. La cuisine était reliée au salon et son équipement était ordinaire. Au premier étage, il y avait la salle de bain, deux chambres (l'une était à Madame Dupray et l'autre appartenait à son fils, John) et une dernière pièce appelée affectueusement la "salle des trésors". Le président de la république serait sûrement jaloux de cette pièce. La "salle des trésors" était dotée de nombreux objets : une dizaine de tableaux datant de 1365 à 1700, un vase Ming royal ayant appartenu à Louis XVI, une statuette en or représentant Jésus, un coffre contenant des bijoux en or ou en argent et une boule de cristal.
Madame Dupray avait les cheveux grisonnants. Ses yeux étaient verts, ses jambes petites et fines. Mais elle était un peu petite, elle mesurait 1 mètre 60. Elle regardait par la fenêtre les maisons qui l'entouraient. Troyes était une ville très fleurie avec beaucoup d'animations, de festivals, de concours, etc. Madame Dupray adorait cette ville qui était plus un lieu de vacances qu'une agglomération. Madame Dupray but un café et appela son fils :
– John ? Je suis rentrée…John ! cria-t-elle.
Sachant que son fils était là, car dehors elle avait vu de la lumière dans sa chambre, elle monta les escaliers en direction de