Contemplations v.hugo
La première partie du poème est un portrait de Léopoldine, le poète décrit les venues de sa fille au petit matin dans sa chambre tandis qu’il écrivait, le ton est léger le poète évoque un période heureuse de sa vie de famille.
Le poème débute par la description très détaillée des habitudes de la jeune fille, l’utilisation de l’imparfait montre que les actions décrites sont souvent répétées : « elle entrait et disait » v4, « dérangeait » v6, « riait » v6, « s’en allait » v7, elle semble espiègle et vivante comme on peut l’être à cet « âge enfantin » v1 .
Les visites de Léopoldine sont matinales : « chaque matin ». On peut faire le lien avec le fait que Léopoldine est une enfant et qu’elle est donc au matin de sa vie. Cela est corroboré par le fait qu’elle est aussi comparée à « un rayon » de soleil matinal.
Léopoldine apparaît aussi comme une enfant douce, aimante, à travers l’expression « mon petit père » v4. Elle s’adresse à lui en disant « petit » ainsi Victor Hugo n’est ici plus l’homme de lettre, ni l’engagé politique mais bien un père comme un autre. L’emploi du discours direct : « mon petit père » permet de continuer de faire vivre la jeune