Contenus et phénomènes sportifs
« En quoi les transformations des contenus sportifs en éducation physique depuis la fin du XIXe siècle, reflètent-elles l’évolution du phénomène sportif ? » ----------------------------------------------------------------------------------------------------------Analyse terme à terme : • « Transformations des contenus sportifs » : il ne s’agit pas de faire un ETAT des contenus sportifs mais bien d’indiquer leurs évolutions
Pour « contenus », plusieurs définitions peuvent être envisageables » : « formes de pratiques proposées aux élèves, et au travers d’elles les savoirs pratiques et théoriques qu’on veut qu’ils s’approprient » (Marsenach, 1985).
On peut les renvoyer à des contenus-matière au sens de Pouillard, 1985 : « savoirs, savoir-faire, socialement existant, dans des pratiques, des œuvres, des corps de connaissance, et qui ont été choisis comme devant être acquis par les apprenants ».
S’agissant de définir des « contenus sportifs » : ceci présuppose leur existence depuis la fin du XIXe et pas seulement depuis les années 1960 ; ceci nous amène à poser l’enjeu du sujet, à savoir à l’utilité/la légitimité de l’appui de l’EPS sur des « pratiques sociales de référence ». Ce terme renvoie/exprime à la fois l’importance de se référer, pour l’EPS, à des pratiques culturelles reconnues et la nécessité pour la discipline de se distancer de ces pratiques (prise de distance que n’évoque pas le terme parfois utilisé « d’activité support »). En effet, le fait qu’une pratique soit sociale ne lui permet pas de facto le droit de servir de référence car la sujétion de l’enseignement à des pratiques de référence doit être mise en question. Reprenant la définition de Meirieu de « pratique sociale de référence », à savoir « activités par rapport auxquelles un apprentissage prend du sens pour un sujet apprenant », se pose la question du sens des activités pour les élèves. N’oublions pas que selon P. Arnaud (1989), trois critères fondent une discipline