Cooperation de la supervision financiere
L’atroce expérience de la crise financière incite les décideurs politiques à remettre en question les réglementations qui prévalaient et d’en chercher de nouvelles plus adéquates. Une importante évidence à vu le jour depuis la crise financière de 2007/2008 qui est le besoin de renforcer l’orientation macroprudentielle de la régulation financière. Cette dernière décennie, les activités transfrontalières des groupes bancaires s’est accrue énormément au sein de l’union européenne (Oosterloo, 2007). Ces instituions financières multinationales on la caractéristique d’induire des externalités transfrontalières significatives sur l’union européenne. Au cours de cette tourmente, il est paru claire que les autorités de supervision nationales étaient incapables d’incorporer le risque transfrontalier de faillite bancaire. Il est de mise et certainement prudent pour une institution financière de vendre des actifs quand le prix du risque augmente. Cependant si plusieurs banques croient et agissent ainsi, le prix des actifs chute alors engendrant de ce fait une crise systémique. On ne peut donc maintenir la stabilité financière en s’assurant uniquement de la solvabilité de chaque banque et en leur faisant respecter certain ratios.
Le problème est aggravé par la fragmentation des instances de supervision. La fonction macroprudentielle tend à être exécutée par différentes autorités à différents niveaux avec aucun moyen d’assurer que les alertes de risque soient traduites en réglementations (Turner, 2009). En Angleterre, par exemple, la supervision macroprudentielle se partageait entre Bank of England, le trésor public, et les autorités des services financiers .Bien que le tresor et la Bank of England on fournit des analyses des politiques monétaires détaillées, ces recommandations n’ont pas été transformé en réponses réglementaires concrètes pour contrebalancer le risque. Les services financiers