Au XVIIème siècle l’expression du „coup de foudre“ eut pour premier sens un événement inattendu et en général désagréable, qui générait beaucoup de surprises. Le „coup“ se traduisait par la stupeur d’un bouleversement brutal et impressionnant, on l’associa déjà à cette époque au domaine sentimental et aux émotions. La „foudre“, quant à elle, symbolisa la rapidité ,d’où l’expression „rapide comme un éclair“, mais également le feu, qui au figuré renvoie à la passion. Mais la métaphore du "coup de foudre", en tant qu’émotion soudaine et violente ressentie à l’égard d’une personne, n’est réellement réconnu que vers la fin du XVIIIe siècle par l’Académie francaise.
De nos jours, l’expression fait référence au sens propre du terme, lorsqu’au premier regard le coeur s'emballe et prend un coup, frappé par cette rencontre. Une sensation envahisante qui semble brûlée de l’intérieur.

Des grands écrivains comme le dramaturge Racine ont tenté de décrire ce phénomène difficile à définir (et y ont fait couler beaucoup d’encre). Ainsi dans l’acte 1, scène 3 de Phèdre il écrit „Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler,
Je sentis tout mon corps et transir et brûler.“
Aujourd’hui encore, le coup de foudre fait intégralement partie de toutes histoires d’amour de notre société. C’est pour cela que de nombreux films s’appuient souvent sur cette attirance. Le plus connu d’entre eux n’est autre que: Coup de foudre à Nothing Hill de Roger Michell. La rencontre soudaine des deux personnages donne suite à une histoire aussi passionnante qu’improbable.