Corneille stance a marquise
Corneille, si l'on en croit ce qu'il lui dit plutôt cruellement ici, n'a certainement pas eu droit à ses faveurs…
Lecture Respecter le rythme de la chanson. Ce sont des vers de sept syllabes ! Scander avec une pause après la troisième ou la quatrième syllabe, ce qui provoque rapidement l'impression de mélopée voulue par l'auteur.
Les stances, selon la définition du dictionnaire, sont des " poèmes lyriques d'inspiration grave (religieuse, morale, élégiaque) composés d'un nombre variable de strophes habituellement du même type. "
Axe de lecture Grandeur et bassesses de l'écrivain
Lecture méthodique
1. Les mesquineries :
L'attaque est brutale (strophe 1) et le coup bas. Le ton est donné : l'ironie domine dans ce texte. Si le fait énoncé est probable, voire certain, il n'y a aucune galanterie à comparer le visage de celle que l'on désire séduire avec celui d'un vieil homme. Les charmes " usés " de la fin de la cinquième strophe reprennent cette image dégradée, peu flatteuse. On retrouve ici le langage agressif de Ronsard commençant son sonnet par " Quand vous serez bien vieille… "
Dans la seconde strophe, le langage métaphorique (" roses ") , précieux et périphrastique (" aux plus belles choses ") est adouci. La femme est enfin glorifiée pour ce qu'elle a : sa beauté, certes passagère, mais bien réelle. Le superlatif vaut ici compliment. Cependant, la seconde strophe s'achève sur le " front " du narrateur, et non sur ces beautés féminines évoquées avec condescendance.
Quelle est la part de la beauté féminine dans ce poème ?
- Elle est ignorée " On m'a vu ce que vous êtes " Corneille aurait été jeune (certes) et beau (discutable ! )
- Elle est cependant évidente : " Vous en avez qu'on adore " = des charmes : " on " est une litote