Corps et äme
A. Deux conceptions opposés du corps
« PASCAL ET DESCARTES »
Pascal a 24 ans à un corps qui semble déjà en bout de course. Il est mystique et pris d’absolue. Il recherche avant tout la pureté et l’union avec le divin. Le corps est un obstacle, il est le siège de la matière périssable. Le corps a des désires qui rabaisse l’âme vers la matière. Ces exigences conduisent aux péchés. Pascal portait le cilice (tunique qui a une matière très désagréable comme le crin) pour purifier son âme, cette souffre permet a l’âme de s’élever à la vie spirituelle. C’est la notion de souffre rédemptrice. Les souffrances subits le purifierait de ses fautes afin qu’il puisse accéder au Paradis. Pour pascal le corps est une prison pour l’âme.
Pour Descartes, il n’en ait pas de même, il est une forme de chevalier amoureux des femmes. Pour lui le corps est un bon serviteur. Il faut donc lui donner ce dont il a besoin. Exercices, nourritures, femmes, etc.
B. Le corps est un malheur pour l’âme
« Platon » (4éme avt. JC) = Aristoclès
Ce n’est qu’un surnom, son vrai nom était Aristoclès. Il fut surnommé Platon par son maître gymnastique car il était large d’épaules. Platon signifie en fait le baraqué. Dans la pensée platonicienne, l’âme incarnée dans un corps souffre de cette incarnation. L’âme a connue avant son incarnation un absolue, le Monde des Idées, elle y a contemplée le Bien, le Vrai et le Beau. Pour une raison inconnue, l’âme est alors incarnée dans un corps où elle se sent emprisonnée comme dans une prison.
Mais avant cette chute dans la matière, l’âme a été plongée dans le Léthé (fleuve de l’oubli / Un des fleuves de l’Enfer). Ainsi, la vie sur Terre est souffrance à cause de cet emprisonnement de l’âme qui aspire à l’absolue et qui ne peut l’atteindre car elle conserve, malgré Léthé une trace du Beau, du Vrai et du Bien. Platon évoque le corps comme si ce qui doit être dominer par l’esprit. C’est pourquoi la mort, qui sépare le corps