corpus 1ere S Malraux, Rousseau et Blazac
Pour commencer, les circonstances difficiles mettent en avant la fraternité et l’amitié entre les personnages de chacun des textes. Dans l’extrait du roman Julie ou la nouvelle Héloïse de Rousseau, la protagoniste Julie est déconcertée par sa rupture avec son amant. Le philosophe des Lumières peint le portrait moral de l’héroïne afin de mettre en relief sa détresse. Il utilise pour cela un lexique des sentiments liés à l’échec du personnage : « révolution […] en moi » (l.1) ; « regret » (l.4) ; « le sentiment de ma faute » (l.6) ; « stupidité » (l.14). Julie est aussi dans l’incapacité d’agir à cause de ses sentiments. A la ligne 22, l’écrivain emploie une énumération sur un rythme ternaire des actions qu’elle ne peut plus effectuer et dont elle lègue la tâche à son amie Claire : « daigne penser, parler, agir ». Julie est dans une phase de dépression ; cela permet de renforcer son amitié avec Claire. Rousseau décrit Claire avec un vocabulaire mélioratif : « douce » (l.22) ; « mon ange » (l. 30) ; « ma protectrice » (l. 30). Par ailleurs, dans Illusions perdues d’Honoré de Balzac, les deux amis Lucien et David sont séparés à cause de leur différente classe sociale. Pour illustrer cela, l’auteur utilise une antithèse à la ligne 22 : « tout te sert et tout me nuit ». David (l’artisan) met en valeur Lucien (l’aristocrate) mais se rabaisse par la même occasion. Dans le même but, l’écrivain énumère les qualités du bourgeois de la ligne 13 à la ligne 15 : « tu es bien fait, […] tu as l’air d’un gentilhomme ». Toutefois, cette situation n’empêche en rien le lien de fraternité entre