CORPUS

Ce corpus est constitué de trois sonnets, qui ont pour thème commun, la laideur. Celle-ci est exploitée de différentes façons. Dans le premier, nommé « Derniers vers » de Pierre De Ronsard, la mort est petit à petit amenée grâce à une description physique faites. Une description que l'on retrouve dans le second sonnet. Paul Scarron met en lien la laideur avec le rire dans le « Recueil de quelques vers burlesques ». Et pour terminer, le troisième poème issu de l’œuvre « les fleurs du mal » de Charles Baudelaire, met en avant les aveugles. Nous allons donc nous demander à l'aide de quels procédés ces sonnets décrivent-ils la laideur?

Les trois auteurs ont utilisés différents procédés pour décrire la laideur.
Dans le premier sonnet, construit en quatrain, Pierre De Ronsard va l'évoquer pour amener la mort au dernier vers. Et celle-ci est amenée par une description physique faite lors des quatorze vers. En effet, des le premier, et tout le long, l'auteur met directement l'aspect physique en avant, avec un pléonasme «je n'ai plus que les os, un squelette je semble» qui celui-ci inspire la laideur puisque nous sommes face à une personne soit, faible physiquement, soit abîmé. Un corps nue et une personne qui ne semble pas agréable à regarder. Suivie, au deuxième vers, par une énumération de rimes pauvres en «é». L'auteur utilise cette assonance accompagnée par l’allitération en "D" pour traduire une souffrance physique. Et nous pouvons d’ailleurs retrouver cette assonance dans le sonnet de Baudelaire. Ici, elle évoque également une souffrance physique puisque nous sommes sur la vision des aveugles.
De ce fait, l'énumération et cette description sont fortement accentués puisque on appuie sur des mots forts et très péjoratif. Ils sont donc énormément mis en valeur. En second lieu, nous pouvons voir que De Ronsard, utilise le champ lexical du corps «os» «squelette» v1, «bras» vers 4, «oeil» vers7, «corps» vers 8, «yeux» vers12. Ce champ lexical va alors