corpus charles bovary
En analysant et en comparant les textes extraits de Mme. Bovary : « L’entrée de Charles au collège » (1ère partie, chapitre 1), « levez-vous, dis le professeur…. Avant de partir, hésita », « Le projet de mariage avec Emma » (1ère partie, chapitre 3), « Le soir, en s’en retournant… S’il me la demande, se dit-il, je la lui donne » et « La scène du désespoir de Charles après la mort d’Emma » (3ème partie, chapitre 9), « Il s’enferma dans son cabinet, pris une plume… il se jeta dessus et s’endormit », on peut s’interroger sur les caractéristiques que donne Flaubert au personnage de Charles.
On constate que dans ces trois extraits, Charles est un personnage qui inspire la pitié.
Il est avant tout victime de son destin. Dans la scène de l’entrée au collège, il subit les moqueries de sa classe, cette idée est présente dans les expressions « toute la classe se mit à rire », « un voisin la fit tomber d’un coup de coude » et « un rire éclatant des écoliers qui décontenança le pauvre garçon ». On retrouve les mêmes moqueries dans la scène de la future demande en mariage. Le père Rouault apporte un regard critique mais drôle du personnage de Charles, on le voit dans l’expression « Il le trouvait bien un peu gringalet, et ce n’était pas là le gendre comme il l’eût souhaité ». L’expression « Ces messieurs s’étonnèrent beaucoup des idées romanesques de Bovary, et aussi tôt le pharmacien alla lui dire : - ce velours me paraît une superfétation » montre bien que le désespoir de Charles après la mort d’Emma le fait accéder à une certaine folie qui cède à ses proches une stupéfaction tout à fait ironique.
Charles est avant tout, victime de son amour pour Emma. Dans la scène de la future demande en mariage, il est complètement obnubilé par Emma, elle est au centre de ses pensées et il se prépare à la prendre pour épouse, on le voit grâce aux expressions « Charles reprit une à une les