Corpus Chevelure (Intro+1er§)
Tout d'abord, la chevelure est célébrée à travers différentes formes de poèmes. En effet, le corpus est composé d'un poème en prose (La chevelure), et de deux poèmes en vers dont un sonnet.
La chevelure prend une place relativement importante dans les poèmes. On retrouve notamment son champ lexical (citer exemples) dans chacun d'eux ainsi qu'une métaphore de la chevelure. (cites les trois métaphores)
Du Bellay oppose son affection pour la chevelure « j'aime », « j'adore » à une qui le consume et l'affecte : « qui me brûle et entame »
Baudelaire, lui associe la chevelure à un océan, puis à un ardent foyer : quelque chose à la fois d'apaisant mais aussi chaleureux. Il personnifie la chevelure, et en fait une allégorie.
Les poètes utilisent la chevelure afin de représenter la femme aimée et donc évoquer leurs sentiments envers elle.
Les poètes s'adressent de façon plus ou moins explicite à la femme aimée. En étudiant l’énonciation de « Ces cheveux d'or » et « un hémisphère dans la chevelure », on remarque la présence de la deuxième personne alors que dans « La chevelure », Baudelaire utilise l'interjection « ô » qui de plus, marque son admiration pour la chevelure. On devine que tous les sens de ce poète sont mis en éveil grâce aux nombreuses synesthésies présentes (citer). Baudelaire évoque une certaine nostalgie en évoquant la chevelure à travers des souvenirs.
Dans le poème de Du Bellay, la chevelure est associée à des liens ce qui implique que l'auteur est pris de passion et d'envoûtement pour la femme qu'il aime ainsi que sa beauté.