Ce corpus est composé de 5 textes, datant du XXe siècle. Il comporte un rapport de lecture de Jacques Madeleine à propos du célèbre romancier ; Marcel Proust, un exemple de lettre de refus de manuscrit, un témoignage de l’écrivain : Hubert Mingarelli, et pour finir deux extraits de textes: l’écrivaillion ou l’enfance de l’écriture de Régine Detambel, et Le Corps de L’œuvre de Didier Anzieu. Cet ensemble de document repose sur le lien entre l’écrivain et l’éditeur, le chemin entre la rédaction et la publication. Ce dernier ne semblerait se réaliser sans le rôle presque analytique de l’éditeur et le travail de réécriture de l’auteur.

L’éditeur n’est pas celui qui rédige l’œuvre et pourtant il a un rôle capital dans la publication d’un livre. Tout d’abord il se doit de faire un choix à la première lecture d’un manuscrit, il est accepté ou rejeté. Ce dernier doit faire preuve d’honnêteté et de franchise, on effet dans le document épistolaire le livre demeure « non publiable » pour le directeur littéraire. Dans ce cas tout est à refaire, véritablement l’éditeur se place comme annaliste de l’œuvre, il sait les critères qui feront qu’un livre sera vendu ou non.
Chaque « premier jet » se doit d ‘etre analyser,critiquer dans les moindres détails,pour cela l’editeur se dote de lecteur chargé de commenter le manuscrit. Jacques Madeleine , dans son rapport sur le manuscrit de Proust déclare ne pas adhérer au style de Marcel Proust. L’editeur se doit de faire le bon choix, un choix décisif pour la suite. De plus, si le contenu peux parfois plaire et être validé par l’editeur, il est remis en question sous toutes les formes. Dans ce que raconte Mingarelli, son histoire acceptée, il doit « pratiquement la réécrire » , en effet l’éditeur corrige, remet en question et questionne la forme de l’œuvre. Tous cela dans un but précis : l’écrivain donnera le meilleur de sois même. L’editeur peut être considéré comme pilier de la publication.L ‘editeur impose des règles de