CORPUS DE L ABSURDE
Couplé
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CORPUS DE L'ABSURDE
Dans ce corpus de texte portant sur le thème de l'absurde, nous avons à notre disposition six textes différents : En Attendant Godot de Samuel Beckett, un passage de Rhinocéros d'Eugène Ionesco, Un Mot Pour Un Autre écrit par Jean Tardieu, un extrait de Alice au Pays des Merveilles de Lewis Caroll, un autre du Procès de Franz Kafka et puis Extrait d'une interview de Mark Twain. En premier lieu nous verrons dans quelle mesure les textes suivants relèvent de l'absurde, puis dans un second temps les effets qu'ils produisent.
Il existe différents procédés qui permettent aux textes d'entrer dans le genre de l'absurde. Le mot absurde vient du mot latin « absurdus » et signifie ce qui est contraire aux lois de la logique et de la raison. Pour ce faire, la mise en scène peut être différente de celle que l'on est habituée a voir, pour illustrer cet argument on peut parler des lieux où se déroule les différentes histoires, et qui sont imprécis, mal indiqué, voir inexistant. Dans le passage de Samuel Beckett, qui se trouve être la scène 1 de l'Acte I ( scène d'exposition ), les personnages ainsi que l'intrigue ne sont pas présentés. Le lieu quant à lui est assez flou puisque l'histoire se déroule dans une « campagne ». De même pour l'extrait de Rhinocéros et celui de Un Mot Pour Un Autre, où les cadres spatiaux se trouvent être « la place du village » ou encore « un salon plus " 1900 " que nature ». Il y a aussi une autre possibilité qui est de ne pas du tout indiquer l'endroit comme dans les œuvres de Caroll, Kafka et Twain.
Afin d'être totalement opposé au réalisme on peut voir dans certain texte un refus de celui-ci, notamment dans Alice au Pays des Merveilles où l'on peut apercevoir un lièvre, et même un loir qui ont le don de la parole, l.22 « ajouta le Lièvre » et l.24 « ajouta le Loir ». C'est l'histoire entière, aussi, qui peut manquer de réel, lorsque dans Le Procès, le personnage principal est obligé de découvrir par lui