CORPUS germinal contre Voyage au bout de la nuit
COMMENT LES AUTEURS ONT ILS SU DANS CES DEUX EXTRAITS DENONCER LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET LES REACTIONS HUMAINES DANS CE MONDE OUVRIER ?
Germinal a été ecrit par Emile Zola en 1885 et Voyage au Bout de la Nuit en 1932 par Louis-Ferdinand Celine. Ces deux extraits sont d'un genre litteraire different : Germinal=Tragedie ; Voyage au Bout de la nuit=Comédie. Le but est lui aussi different : Germinal=Compation ; Voyage au Bout de la Nuit=Rire. Leur seul point commun est le registre qui lui est Polémique. Dans ces deux textes, le sujet est les conditions de travail. Les auteurs parviennent à dénoncer ceux-ci mais de deux manieres differentes. Dans Germinal, Zola dénonce le fait que les ouvriers, qui dans ce textes se soumettent à des conditions difficiles, n'ont pas la parole. On sait que l'ouvrier est sous l'emprise de la chaleur, des gouttes qui le fouettent mais il ne peut rien faire, seul se taire, pour ne pas agraver la situation. L'ouvrier est prisonnier. Il souffre. Exemple de cause : Ligne 1à5 ; Exemple de conséquence : Ligne 7à10. Les conditions de travail sont atroces, et comme Zola peut nous le prouver : « … epaissies par les poussieres volantes du charbon, alourdi par des gaz qui pesaient sur leur yeux. » On ressent la douleur du personnage, on compatie , on a pitié. Le milieu de travail est comparé a l'enfer et eux a des ecslaves. Par exemple, dans le paratexte, on nous dit « tel un ogre qui dévore les hommes », l'ogre est le travail, et il dévore l'homme autant mentalement que physiquement.
L'extrait de Voyage au Bout de la Nuit est moins fort. On retrouve des conditions de travail compliqués (ex: Vous n'etes pas ici pour penser mais pour faire les gestes qu'on vous ordonne s'executer. )et les reactions humaines (ex : Cela ne vous dervira a rien ici vos etudes mon garcon ! Et : c'est de chimpanzés que nous avons besoin!) .
Le deuxieme texte est plus réaliste, récent et la situation fait rire, contrairement au