Les quatre extraits des textes que je vais vous présenter sont tous des textes argumentatifs avec le même thème, la guerre. Le premier texte est écrit par Fénelon en 1693 et est un extrait de Lettre à Louis XIV. Le Deuxième est extrait du Discours à l'Assemblée par Victor Hugo, le trente Juin 185O. La troisième est une poésie, intitulée « Les Effarés », du livre Poésies qui est publié en 1895 et le dernier est un extrait du texte de Emile Zola, qui s'intitule l'Assommoir , écrit en 1877. Quels sont donc les quatre procédés argumentatifs utilisés par les auteurs pour convaincre et persuader le lecteur ? Les arguments qui défendent la thèse de ces auteurs que l'on va étudier sont très diversifiés.

Tout d'abord, après avoir lu les textes, on remarque qu'ils critiquent tous la guerre, mais ce qui nous intéresse le plus, c'est comment il la critiquent. Dans le texte de Fénelon, et de Victor Hugo, il y a des choses que l'on peut voir, juste en les regardant, c'est les types de phrases. Dans le premier texte , on voit quelques des phrases interrogatives, comme « ne mettrait-il pas plutôt sa gloire à leur donner du pain et à les faire respirer après tant de maux , qu'à garder quelques places de la frontière, qui causent la Guerre ? » (l.10-13). Ce sont des questions rhétoriques qui n'attendent donc pas de réponse, et on peut même dire que c'est une critique explicite du comportement et de la décision qu'on pris des soldats. Elle met le lecteur à réfléchir. De plus , on se sent concerné par l'apostrophe « Sire » dans la phrase juste après. Ceci est une technique qui revient aussi dans le texte de Victor Hugo. Dans le deuxième texte on a l'impression qu'il s'adresse directement à nous. Pour créer cette impression, il utilise de l'impératif à la deuxième personne : « figurez-vous », mais aussi la première personne du pluriel comme « nous » (l.24). Ensuite, il utilise des phrases exclamatives comme « Ce n'est pas le moment de cherchez des délicatesses de langage