Corpus malraux, la condition humaine
1-Le thème des trois extraits est l’assassinat d'un personnage de roman. Dans les trois extraits cette scène se passe dans un endroit différent, dans la Condition humaine de André Malraux ça se passe dans un lieu fermé où il y a des voitures et n'est pas vraiment déserte : " Quatre ou cinq klaxons grincèrent à la fois". Le moment de l'homicide s'oppose dans les trois textes car la scène de l'extrait de la Condition humaine se passe a minuit et demi, avec « la lumière qui venait d'un building voisin » alors que dans l'extrait Le Rouge et le Noir de Stendhal cette scène se passe un dimanche matin dans une église et dans Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas la scène se passe dans une barque sur une rivière mais l’assassinat se passera sur l'autre rive.
2- Puis en seconde lieu le narrateur instaure une proximité avec le personnage du meurtrier. Lorsque l'on lit les textes on constate l'omniprésence du narrateur. Il voit tout ce qui se passe autour des personnages - meurtriers et c'est tout ce qu'ils pensent.
Nous allons donner quelques exemples pour illustrer nos propos:
« Julien se trouva à quelques pas derrière le banc de Mme de Rênal » : ce qui implique que le narrateur le voit , qu'il peut être un témoin qu'il est à prolixité « fit trembler le bras »: le narrateur se rapproche il voit le bras trembler.
On peut penser aussi à la proximité psychologique: car il entre dans le personnage en sachant ce qui celui -ci pense exemples : « Je ne le puis, se disait-il à lui-même ; physiquement, je ne le puis. » « Machinalement Julien voulut avoir recours à ses petits pistolets ».
Dans le texte La Condition Humaine: le narrateur comme j'ai l'ai dit précédemment instaure aussi une proximité avec le personnage, comme s'il était dans la pièce avec le meurtrier mousseline blanche : voici un détail
« Il se retrouva en face de la tache molle de la