Corpus musset feydeau rostand giraudoux
Le personnage de Feydeau dans l’Acte un, scène quatre de Le Dindon déploie toute son énergie pour séduir une femme qui lui est inconnue. On le voit notamment avec la comparaison : « L’amour […] à l’état d’extrait » qui compare l’amour à un parfum. Cette comparaison est directement relié à la réplique « c’est mon mari ». Le protagoniste utilise ce procédé dans l’espoir faire douter la femme de ses sentiments envers son mari pour ainsi la faire succomber.
Ensuite dans le texte de Musset le jeune femme fait preuve d’une grande répartie face aux avances du personnage, la métaphore entre la monnaie et l’amour le montre. En effet le personnage est présenté comme un DonJuan d’où la métaphore avec l’amour, le personnage passe de femme en femme comme la monnaie passe de main en main.
Dans les textes de Rostand et Giraudoux les sentiments des protagonistes sont mis en œuvre à travers une tiers personne. On le voit notamment dans le texte de Rostand au moment où Cyrano lit le lettre Roxane passe de « comme vous la lisez sa lettre » à « comme vous la lisez cette lettre ». A ce moment l’illusion ainsi que le quiproquo sur laquelle la pièce repose est brisé.
Enfin Giraudoux met en scène un personnage ayant pris le corps d’un autre pour conquérir la femme qu’il aime.
La différence de traitement du thème de l’amour, dans ces quatre extraits, s’explique par leur appartenance à des genres ou à des mouvements littéraires