Corpus mémoire d'outre tombe
Dans cet extrait, Chateaubriand décrit le champ de bataille sept semaines après la bataille de la Moskowa. Il utilise le champ lexical de la guerre en parlant de l’ « armée » (l.22) et de ses « commandants » (l.5) et « soldat[s] » (l.9) avec leur « discipline militaire » (l.4), leurs « uniformes » (l.6) et leurs « ennemis » (l.16). Chateaubriand raconte la bataille comme si elle était en train de se dérouler devant ses yeux alors que l’évocation n’est indirecte et c’est seulement le champ de bataille qui est décrit sept semaines après qu’elle est eu lieu. L’auteur n’est pas un témoin et il s’est appuyé que sur des livres d’Histoire et des témoignages mais il se sent solidaire des soldats français. On voit cela grâce aux possessifs qu’il utilise comme « notre armée » (l.2). Il est solidaire de ces soldats qui sont ceux de sont pays car il voit l’horreur qu’ils ont vécu et la façon dont ils ont été tués.
L’horreur de cet épisode est dramatisée avec l’utilisation du champ lexical de l’horreur et de la boucherie tel que des « cadavres (…) consommés » (l.3). Le champ lexical de l’ampleur montre aussi l’expansion des « quarante mille » (l.3) morts sur de « vastes » (l.2) lieux. L’épisode est aussi dramatisé grâce à une anecdote mettant en scène un soldat français mutilé qui a trouvé comme seul abris « le corps d’un cheval effondré par un obus » (l.12) qui