Corpus phèdre
Quelles sont les modalités de l’aveu dans ces trois scènes ?
Le contenu des aveux est le même dans les trois extraits. Phèdre avoue son amour pour Hippolyte. Elle est dévorée par une folie furieuse. Les paroles de Phèdre échappent à celle-ci, son aveu est spontané et direct. Il y a beaucoup de tension mais aussi de la libération dans son attitude. L’innocence et la culpabilité son les principaux thèmes dans les aveux. Ces derniers sont toujours dis par Phèdre, mais les destinataires sont différents.
Dans ces trois scènes la fatalité est le fait des dieux. Phèdre répète que par la vengeance de Venus, elle est victime d’un amour coupable pour Hippolyte comme dans l’aveu à Oenone au vers 306 « C’est Vénus toute entière à sa proie attachée ». La déesse est responsable de sa passion, c’est pourquoi il y a dans chaque extraits la gradation de la mort car c’est une passion dévorante qui l’a plonge dans une folie furieuse. Le vocabulaire de la souffrance, le trouble enrichit la notion de fatalité dans les aveux.
Dans ces scènes de Phèdre, la structure des aveux ce répète. Tout d’abord Phèdre décrit son éperdu amour pour Hippolyte, mais le trouble s’installe et cette passion ce transforme en une passion dévorante et Phèdre doit lutter contre celle-ci. Enfin arrive la chute où Phèdre ce rends compte de ses paroles et veux ce donner la mort. Les aveux sont fait à trois destinataires différents, tout d’abord Oenone, puis Hippolyte et pour la scène final