Corpus réécritures antigone
• COMPARER LES QUATRE REECRITURES D’ANTIGONE
A) Antigone de Sophocle
B) Antigone de Jean Rotrou
C) Antigone d’Anouilh
D) Antigone de Bauchau
Ce corpus de textes regroupe quatre réécritures du mythe d’Antigone : la version antique de Sophocle datant du Ve siècle avant Jésus-Christ ; la réécriture de Jean Rotrou, dramaturge français du XVIIe siècle ; la célèbre version d’Anouilh de 1944 et enfin, celle d’Henri Bauchau, la plus récente car elle fut publiée en 1997. Quels sont les différences et les points communs entre ces quatre réécritures ? Dans un premier temps nous verrons ce qui uni ces quatre textes puis ce qui différencie selon la version. Tout d’abord, les textes A, B et C présentent tous les trois une opposition entre les deux sœurs ce qui est mis en avant par une forte ponctuation : dans le texte de Sophocle, l’usage de point d’exclamations est privilégié ce qui montre une réelle scène de conflit. Jean Rotrou quant à lui emploi beaucoup de point d’interrogations qui mettent en lumière l’incompréhension entre les deux sœurs et ainsi leur différence « Que proposez-vous ». Enfin, dans le texte d’Anouilh, Antigone emploi principalement des phrases courte, parfois nominales « Oui », qui accentue le ton cassant de la jeune femme, ponctuées de point d’interrogations « Pourquoi ? » ce qui montre que les deux sœurs une certaines indifférence, donc, une opposition. Ces trois textes, A, B et C montrent également que les deux héroïnes on un point de vue différent : dans le texte de Sophocle, Antigone emploi des négations absolues « j’entends que nul ne soit en droit de dire » alors qu’Ismène reste respectueuse des lois et ne se révolte pas « en dépit de la défense faite à toute la cité ? », dans le texte B les phrases sont courtes et proches des stichomythies « L’espérance ma manque, et non pas le courage. – Quand l’une peut manquer, l’autre est bien imparfait » ce qui instaure une dualité entre les deux jeunes