corpus racine
Le corpus soumis à notre étude est composé de quatre extraits de pièce tragique écrit par Jean Racine, qui est un célèbre dramaturge du XVIIe siècle. Réputé, il s'engagea notamment dans une cabale littéraire contre Pradon, pour la pièce de théâtre intitulée Phèdre.
Le premier extrait, qui est de Phèdre, soumis à notre étude se situe à l'acte I, scène3. Le dialogue de Phèdre et sa confidente Oenone nous informe que la malheureuse souhaite mettre fin à ses jours, afin de ne plus souffrir. Elle finit par faire l'aveu, à Oenone, de son amour incestueux et illicite envers son beau fils, Hippolyte. Cet amour immortel est considéré par Phèdre comme une malédiction sur sa descendance « Je reconnus Vénus et ses feux redoutable » vers 277.
L'extrait de Britannicus est un dialogue entre Néron, le protagoniste de l'extrait et de son confident Narcisse. Néron a fait enlever une princesse qu'il ne connaît pas encore appelée « Junie », qui est l'âme sœur de son demi-frère. L'extrait nous apprend que Néron est tombé sous le charme de cette jeune femme, au point de ne plus pouvoir dormir.
L'extrait de Bérénice qui sera analysé est une tirade de Bérénice répondant à sa confidente Phénice, situé à l'acte II, scène 5
Enfin, dans la critique de Roland Barthes, il existe deux types d'Éros raciniens : l'Éros Immédiat, est le concept qui exprime la prédiction de l'amour improbable, et non réciproque, que devra subir l'un des protagonistes, et, qui entraînera sa perte.
Au sujet de ce corpus la question suivante se pose : En quoi peut-on dire que ces trois extraits présentent-ils les caractéristiques de l'Éros immédiat ?
Dans une première partie, nous allons analyser dans chacun de ces textes, l'amour spontané déclenché par la vision qu'a un héros pour un individu. Tout d'abord, nous allons expliquer le point de vue de Roland Barthes, qu'il exprime dans Sur Racine.
Selon lui, cet amour est basée primitivement sur la vision « Aimer c'est voir ». Il ajoute