corpus sur les recits de combats
« glorieux » la toile de fond sur laquelle évolue son chevalier inexistant. Au XIXème, le roman s’intéresse à l’histoire récente : l’épopée napoléonienne trouve son écho chez Balzac et même chez Stendhal qui ne cherche pourtant pas à édifier une légende dans sa Chartreuse de Parme en plaçant son héros dans la tourmente de Waterloo.
On verra comment le travail sur les registres littéraires permet d’éclairer le point de vue qu’entendent nous livrer les auteurs sur ces combats et leurs acteurs. Si
La Chanson de Roland les glorifie sur le mode attendu du registre épique, il est clair que le regard se fait plus critique chez Calvino ou Stendhal.
I-Le registre épique sert l’édification de la légende.
1-Il faut donc pointer dans le texte les caractéristiques de ce registre littéraire et ne pas se limiter à un relevé sommaire autant qu’évasif dans le texte anonyme
Lexique de la guerre et des armes
les verbes de mouvements qui donnent de l’ampleur au combat
l’utilisation du présent de narration
Les éléments qui servent à amplifier l’exploit : les hyperboles : «
prodigieuse »
« énorme massacre » ; l’accumulation des verbes d’action « tranche » « coupe » etc associé à « à la fois » qui donne l’impression d’une action simultanée
L’utilisation des pluriel « les morts » « les uns » « les autres » qui suggère que
Roland décime ne armée à lui tout seul
Les effets de gradation qui amplifient l’exploit : on passe de « coiffe » à « visage » à « cuirasse » à « corps tout entier »
L’épée merveilleuse est dotée d’un nom
Le travail